Selon Netflix, Narnia adapté par Greta Gerwig sera "enraciné dans la foi"
En 2024, Netflix va lancer la production du Monde de Narnia adapté par la réalisatrice du film Barbie, Greta Gerwig. Le PDG de Netflix, Ted Sarandos, a affirmé que cette nouvelle adaptation sera fidèle à la source et "enraciné dans la foi".
Lors d'un récent entretien dans les colonnes du Times, Greta Gerwig, qui a récemment remporté un immense succès avec son film Barbie, a évoqué son prochain projet : une adaptation cinématographique du Monde de Narnia de C.S. Lewis. Elle a notamment affirmé que son objectif était d'offrir aux téléspectateurs un "réenchantement magique du monde". Deux films sont attendus.
En 2019, Greta Gerwig avait déjà adapté un classique de la littérature en s'attaquant au chef d'œuvre de Louisa May Alcott, Les Quatre filles du docteur March. Une adaptation du récit de l’autrice américaine qui offre une relecture moderne très réussie du livre de 1868, avec Saoirse Ronan, Emma Watson et Timothée Chalamet.
"Je dirais que les deux grands livres de mon enfance étaient 'Les Quatre filles du docteur March" et 'Narnia'", a-t-elle déclaré lors de son entretien avec le Times. "J'ai donc ressenti, vous savez, une excitation instantanée, mais aussi une terreur instantanée qui vient du fait d'essayer de m'attaquer à quelque chose qui m'a façonné", a ajouté la réalisatrice.
Elle a également expliqué qu'elle était attirée par les histoires "euphoriquement oniriques" de Lewis.
Des films "enracinés dans la foi"
Ted Sarandos, PDG de Netflix, a pour sa part qualifié la réalisatrice de 40 ans de "visionnaire incroyable". À propos des adaptations, il a déclaré que "cela ne sera pas contraire à la façon dont le public a pu imaginer ces mondes, mais ce sera plus grand et plus audacieux que ce qu'ils pensaient". Il a néanmoins affirmé que les films seront fidèles à l'œuvre de Lewis et "enracinés dans la foi".
Pour rappel, l'œuvre du célèbre théologien et auteur anglais, C.S Lewis, est une métaphore du sacrifice de Jésus à la croix. En octobre 1931, dans une lettre Lewis expliquait, en effet, à son ami Arthur Greeves que l’histoire d’Aslan (le lion NDLR) représentait "l'incarnation, la crucifixion et la résurrection réelles", telle que vécue par Jésus.
Camille Westphal Perrier
